[[CHARTE COMPLETE]]

HISTOIRE DE L'ALLIANCE

Chapitre premier : les origines.


Dans le grand vide, il y eut une lueur soudaine, un monde nouveau
apparut, les grandes puissances du Royaume des Cieux venaient de créer
Orkandia, notre terre. Bientôt, les peuples qui aujourd’hui encore
foulent ce monde naquirent, quelques uns des esprits créateurs
gagnèrent alors ce monde, dans le but premier d’éduquer « leurs enfants
».


En ce temps là, dans une contrée fort lointaine, existait une de
ces « divinités », autour d’elle, on pouvait y rencontrer des
représentants de tous les peuples existants alors : des Elfes, des
Hommes, des Nains, des Dryades et des Orques, tous vivaient autour de
cet esprit, tous apprenaient de lui, tous l’écoutaient et vivaient en
paix, en harmonie, loin des premiers conflits qui déjà ravageaient ce
triste monde.


Ils étaient peu nombreux, mais ils formaient un peuple unifié, ils
vivaient tous en une vaste et sublime cité construite autour d’un
temple majestueux, presque ombrageux. Pour eux, l’espace n’était en
rien homogène, il devait présenter comme une rupture pour montrer qu’il
y a des portions d’espace qualitativement différentes des autres ; il y
avait un espace sacré. Cette rupture opérée dans l’espace permettait la
constitution de leur monde bien à eux, on y découvrait le point fixe,
l’axe central de toute orientation future : tel était le centre de leur
cité, de leur monde, un espace du sacré, le temple. Dans ce temple,
qui, régulait la vie de cette cité, on y recevait le savoir nécessaire,
on vénérait cette divinité primordiale qui prenait soin de ses enfants.
Pour durer, l’espace sacré devait être animé, recevoir une vie et une
âme, le transfert de l’âme n’étant possible que par la prière unissant
un instant l’être à l’esprit créateur. Mais le temple n’était pas le
seul espace sacré, que dire de cette ville, l’une des premières de
notre monde, une cité est l’univers que l’être se construit en imitant
la Création exemplaire des Dieux.


Ce peuple, sage et intelligent grâce à leur relation avec leur
divinité vivait sans crainte du lendemain, et tous les mois, tous se
retrouvaient dans le temple pour vénérer leur protecteur. Par des rites
appropriés ils s’efforçaient en ce jour de réactualiser le temps de
l’origine, la toute première apparition de leur divinité. Sans nul
doute possible, au sein de ce rite l’eau avait une valorisation
religieuse ; ces eaux qui, existaient même avant ce monde, elles qui,
avaient mis au monde les divers grands esprits créateurs de l’univers,
elles, les bases du Royaume des Cieux et de notre monde, elles qui,
symbolisaient si bien nos existences. Une onde pure et fraîche,
traversait la construction, symbolisant aussi bien la naissance, la
vie, la mort et la renaissance.


Le temple du Pouvoir, tel était le nom de ce vaste espace sacré, la
demeure de Llaw, le Dieu unique de ce peuple aux multiples origines.
Son pouvoir était lié à la force étrange qui jadis permit à la toute
première lueur de luire dans le cosmos infini, le pouvoir universel.
Llaw ne pouvait contrôler pareille puissance, conscient de cette
réalité il la divisa pour la préserver des mal attentionnés, caché en
son temple, nul ne pouvait en ce lieu soupçonner la présence d’une
telle force. Dans le temple certes, mais dans une partie bien précise
de l’immense espace sacré, dans une pièce sombre, petite, inconnue de
la majorité, là, où seuls trois Gardiens, trois élus pouvaient pénétrer
et sur elle veiller. Les Gardiens devaient veiller sur le temple, plus
principalement la Chambre divine (pièce où se trouvait dissimulée la
puissance primordiale de la création), pour ne pas éveiller les esprits
qu’en à la tâche secrète des Gardiens, ceux-ci reçurent de Llaw l’ordre
d’organiser le culte et la vie de la cité.


Ainsi un ordre fut fondé pour veiller sur ce peuple mais surtout sur ce pouvoir mystérieux : l’Ordre de Triskell.


Les trois Gardiens, le tout sous les directives de Llaw fondèrent
cette organisation pour veiller sur la puissance universelle et son
peuple, en faisaient partis ceux qui le désiraient, mais surtout ceux
qui, ne désiraient pas le pouvoir. Un nouveau symbole fit alors son
apparition : sous la forme d’une spirale à trois branches, l’on pouvait
ici voir le symbole de l’alliance ; union entre la divinité et son
peuple, mais aussi et surtout, la trinité de la puissance née de la
division du pouvoir universel en trois forces bien distinctes les unes
des autres.


Chacune des branches représentait donc un des pouvoir de Llaw.
Chacun des Gardiens avait en lui une des particularités des trois
pouvoirs :


-Le premier, un prénommé Ral’tor possédait en lui toute
l’habilité du diplomate, il avait une parfaite connaissance de l’être
et du verbe, sa tâche principale était de s’occuper des interactions
entre tous ceux qui, vivaient en ce monde.


-Le second se nommait Rou’mah. Son possesseur devenait un
grand guerrier, terreur des champs de bataille, grand stratège, son
intelligence seule pouvait décider du sort d’un conflit. Il préservait
le peuple du chaos. S’il est vrai que « notre monde » est un cosmos,
toute attaque extérieure menace de le transformer en « chaos ». Et
puisque leur monde a été fondé en imitant l’œuvre exemplaire des dieux,
et principalement celle de Llaw, la cosmogonie, les adversaires qui
l’attaquent sont assimilés aux ennemis de la divinité, aux démons des
temps anciens, des temps d’avant leur temps, l’attaque extérieure
s’efforce de réduire à néant l’œuvre divine, toute destruction équivaut
à une régression. Pour cela, pour préserver le peuple, les pouvoirs, il
fallait une grande puissance guerrière, qui, agissait la diplomatie
avait échoué.


-Le troisième lui, nous était connu sous le nom d’Ogar.
Ogar, l’intelligence des esprits créateurs, la sagesse et leur immense
savoir. Celui qui en était maître était « celui qui sait et enseigne »,
comprenant aisément les mystères, doué d’un intellect à peine
définissable il guidait les peuples vers le savoir et l’avancée,
l’évolution était en ses mains.


La charge de Gardien était héréditaire, Llaw avait élu trois
familles pour ce qu’elles furent, ce qu’elles étaient, pour ce qu’elles
seront, sa vision percevant même les temps futurs, il fit son choix en
connaissance de cause. Le peuple de Llaw pouvait perdurer, vivre en
paix, loin des haines envahissant peu à peu ce monde comme elles le
firent jadis du Royaume des Cieux.


Le temps s’écoula, la cité prospéra et grandie encore, le peuple de
Llaw n’avait nul ennemi en cette terre, chacun vivait libre et serein,
mais un jour, un danger survint, une menace se leva et une vague
apocalyptique déferla sur les contrées d’Orkandia. L’ensemble des
peuples fut menacé, les morts furent innombrables, le peuple de Llaw
n’échappa pas à la destruction …



Chapitre second : l’invasion.


Les démons de l’ancien temps dit-on avaient sur cette terre lancés
leurs serviteurs, eux qui furent jadis vaincus par les divinités au
commencement des temps allaient prendre leur revanche en jetant à bas
la création divine. L’Ennemi se rangeait dans les puissances du chaos,
ce peuple inconnu devait annihiler les êtres de ce monde, réduire en
cendre les terres fertiles, empoisonner l’air et les rivières, les
mers. Les ténèbres, la nuit, la mort, le crépuscule des êtres, ils
devaient seuls lutter contre cet Ennemi, est-ce que dans les cieux la
guerre faisait rage aussi ?


Les défenses des lieux habités et des cités (défenses magiques,
fossés, labyrinthes, remparts …) ne purent résister, l’invasion des
démons continua et s’intensifia, nombreux furent les batailles et les
morts, les peuples du monde ne cessaient de reculer, chaque nouveau pas
en arrière, chaque morceau de terrain abandonné les rapprochaient un
peu plus de leur mort qui paraissait inévitable.


La cité du peuple de Llaw était maintenant elle aussi menacée par
cette ombre qui recouvrait ce monde, les trois Gardiens alors,
décidèrent alors d’êtres fidèles à leur pouvoir, à l’enseignement de
leur dieu, sans trop y croire, ils choisirent la négociation en un
premier temps, se fut là leur première erreur. Ral’tor suivi de Ogar
s’en alla pour trouver l’Ennemi dont les premières forces en présences
se trouvaient à quelques jours de marche de la cité. Ils y périrent.


Resta Rou'mah, il rassembla le peuple, tous savaient qu’ils
allaient périr, tout n’était qu’une question de temps. Le peuple, les
membres de l’Ordre de Triskell alors ensemble jurèrent de se battre
jusqu’à la fin, un combat qui, devrait au moins rester dans les
mémoires. Alors que les femmes et les enfants, protégés par quelques
uns des soldats s’en allèrent, on prépara l’ultime bataille, on savait
les forces adverses supérieure en nombre, il fallait emporter dans la
mort le plus d’ennemis possible, pour cela l’intelligence et la
bravoure allaient de paire, et l’on établit une stratégie.


La bataille débuta à l’aube d’une journée nouvelle, un soleil rouge
se levait sur ce monde, rouge comme le sang qui coulait, la cité
résista avec vaillance, elle fut en flamme dès la fin du jour, les
pièges mis en place ne surent pas ralentir l’élan de l’attaque adverse,
la bravoure du peuple de Llaw n'arriva point à briser les rangs de
l’Ennemi. Des luttes de rues débutèrent quand la nuit vint, les archers
faisaient merveilles mais ils périssaient trop vite. L’Ennemi n’avait
que faire de ses innombrables pertes, elles étaient dit-on cent fois
supérieures à celle des défenseurs, mais, ils étaient des milliers de
fois plus nombreux que ces derniers, la victoire leur était forcément
acquise par avance, juste par avantage du nombre.


Le dernier à tomber fut Rou'mah, il défendit le temple avec une
vaillance comme il existera plus avant la fin des temps, nombreux
furent ceux qui périrent de sa lame, même quand celle-ci fut brisée, et
quand il fut percé par maints traits, il recula sur les marches du
temple, il continuait sa lutte, il n’avait aucun espoir, il n’avait
plus conscience de rien, on dit même qu’il était déjà passé dans
l’autre côté et que par ce corps encore en mouvement, c’était Llaw qui
combattait. Mais un corps reste fragile, il finit par tomber dans la
poussière et le sang, les ruines et les flammes, les armes et les corps
déchiquetés. La cité déjà détruite n’avait plus personne pour la
défendre, les hordes de l’Ennemi déferlèrent sur le temple, une étrange
puissance agit, nombreux périrent, puis, il ne reste rien ni personne
pour défendre cet espace sacré, pillé, détruit. La cité fut bientôt
perdue, quelques uns, ceux qui avant le combat purent fuirent, en
gardèrent qu’un vague souvenir, étant les proies traquées par l’Ennemi,
il fallait survivre, non pas penser au passé.

Chapitre troisième : le rêve.


Bien des années plus tard … L’Ennemi avait été vaincu, un nouveau
peuple sur ce monde était né, le peuple maudit. Tous oeuvraient pour
reconstruire cette terre d’Orkandia, et il n’y plus personne pour se
souvenir d’une vieille cité, l’une des premières de ce monde, une ville
qui tant d’autres, fut détruite jadis, lors de cette invasion
destructrice.


Il y avait un seigneur, un nommé PSM, dormant tranquillement, seul
dans une sombre chambre, puis, le sommeil tranquille devint peu à peu
agité, d’étranges visions se succédaient les unes aux autres, il y
avait une voix, cette voix, semblant venir du ciel lui-même, elle était
grave, emplie de tendresse, de sagesse, mais aussi de tristesse mais
surtout d’espoir, oui, et elle l’appelait.


-Réponds à mon appel, PSM, entends ma voix, viens à moi.


Il y eut une nouvelle vision, alors que le seigneur PSM pensait
encore rêver il faisait un étrange voyage, le grand voyage vers l’amont
des temps, cette vision déconcertante exaltait ardemment son âme et
tout son être, malgré son sommeil. Il vit un cosmos, reposant sur des
eaux infinies, la création d’un monde, non, de ce monde. Il vécut en
cette nuit étrange toute l’histoire des origines, puis celle d’un
peuple, le rêve finit par la prise d’une ville et le trépas d’un héros
qui, défendit seul un temple embrassé par maintes flammes.


Puis vint le temps du réveil, toute la journée il pensa sans cesse
à ce rêve étrange, il avait cette étrange impression, comme si … tout
avait été un temps réel. Une folle idée lui vint alors à l’esprit, il
chercha dans les archives de sa demeure une allusion à l’histoire rêvée
lui nuit passée, mais rien ne fut trouvé. Il demeura enseveli le reste
de la journée dans une étrange tristesse … et dans son rêve.


Cette nuit là, il revit la mer primitive, tiède encore, d’où la vie
foisonna inconsciente et insensible en ce temps lointain. La vision
alors naquit, la divine lumière créa ses temples minuscules, il ne
cessait de voir, mais les images, trop nombreuses, il ne pouvait tout
suivre, il se perdit même un temps en son propre rêve, et, quand tout
soudain cesse, il l’entendit de nouveau :


-Réponds à notre appel, PSM, entends ma voix, nos voix, viens à nous, viens nous trouver …


Mais cette fois-ci le seigneur réagit, il s’entendit dire lui-même :


-Êtes vous … êtes vous réels ? Qui êtes vous ?


Il eut l’étrange impression de ressentir un soulagement, il
entrevit des actions magnanimes et glorieuses, mais ce sentiment
n’était pas de lui.


-Nous sommes des esprits, les esprits de l’Ordre de Triskell.


-Que me voulez vous ? Parlez ! S’il vous plait, parlez …


-Les rêves … images d’un passé malheureux. Mais l’avenir peut être notre, il nous appartient de construire un monde nouveau …


-Pourquoi moi ?


-Tu es le descendant de l’un des trois Gardiens, tu es lié à notre
destin, viens à nous, rejoins nous, reconstruisons l’ordre, telle est
la volonté de Llaw, tel est ton destin, celui de ta famille …


-Je ne vous connais point, pourquoi irais-je vous trouver ?


Une vague de tristesse le submergea puis, le silence suivit, il
était éveillé, seul en sa chambre non éclairé, il y faisait froid, il
se leva, dans sa tête il entendait sans cesse cette conversation avec
des esprits du monde d’avant …


Et une journée encore passa, la nuit venait, le firmament montra
ces feux charmants qu’avaient connus des yeux par milliards d’êtres
depuis la création. Mais PSM n’était pas du genre à regarder les
sublimes constellations en ce soir, de nouveau il connaissait un
sommeil quelque peu agité.


-Tu es la descendance, viens nous trouver. Nous te le prions, nous te supplions, viens à nous … pitié … Il nous faut ton aide …


Et là, il fut enlevé par une puissance mystérieuse, il se sentit
soulevé, rêvait-il encore ? Non pas, cette fois, c’était réel et quand
il ouvrit ses yeux il ignorait tout du lieu où il se trouvait. Une
salle nouvelle et gigantesque : une demi-sphère parfaite, et par
conséquent d’une hauteur égale à la moitié de son diamètre, qui fut
estimé à environs deux cent cinquante mètres. Il y régnait une
semi-obscurité qui avait pour origine les quelques torches présentes,
puis, avec une célérité incroyable des dizaines de feux s’allumèrent
d’eux-mêmes et PSM qui était un passionné d’architecture ancienne et
d’archéologie pu contempler le décor simple mais merveilleux de cette
salle : à quatre mètres au-dessus de la ligne de jonction entre le mur
et le sol on pouvait voir une étrange frise se répétant tout autour de
la pièce, elle était faire de symboles gravés, de dessins, l’œuvre d’un
grand artiste sans nul doute possible. Le sol était ornés de motifs
divers et variés, PSM en reconnut aucun, il s’agissait d’un style
ancien et perdu. Le sol lui paraissait maintenant sous un jour nouveau,
il s’agissait d’un fond sombre sur lequel s’étendaient comme un
labyrinthe sinueux de larges lignes d’albâtre. Sur la voûte une
fluorescence naturelle diffusait une clarté douce et apaisante. L’air
avait un parfum d’eau et de plantes.


D’ailleurs PSM pouvait l’entendre, elle devait être lointaine, mais
elle était là, l’eau. Le bruit de l’onde était caractéristique, quelque
part, au-delà de cette salle, il devait couler une source … Il se
concentra sur ce bruit, chercha à retrouver son calme, perclus de
douleurs il se releva avec peine, ses jambes semblaient de pierre. De
nouveau détails lui parvinrent, il trouva une porte, qui elle menait à
une coursive, un couloir où de chaque côté se trouvait piliers et
statues. Il vit plusieurs ce symbole, cette spirale à trois branche,
elle avait été présente en ses rêves …


Rêve et réalité, les deux se mêlaient à cet instant présent, et PSM
pu voir alors un homme, il se cacha, ignorant … était-il éveillé ou
endormi ? L’homme était tout de blanc vêtu, PSM le suivit, ils
arrivèrent dans une petite pièce, semblable à une chambre, celle de la
divinité. L’homme se plaça devant une statue de pierre, à genoux, il
s’exclama :


-Seigneur, l’Ennemi sera sous nos portes sous peu, je demeure
seul, les Gardiens … mes amis sont morts. Je suis le seul représentant
encore en vie du pouvoir …


Une voix grave rompit le silence :


- Les Gardiens de Ral’tor et d’Ogar ont suivi jusqu’à la fin mes
enseignements, je sais que tu vas faire de même, mais seule la défaite
vous attend, mes enfants … vous allez périr.


On pouvait aisément discerner une grande et profonde tristesse en cette voix mystérieuse.


-Je vais donner ma vie pour l’Ordre, pour le peuple, pour moi,
je regrette que ce geste seul, certes inutile soit mon dernier. Je ne
pourrais rien changer, mais toujours, jusqu’à la fin, je promets de
croire en vous, en votre savoir, en votre sagesse, votre pouvoir ! Tant
qu’il y aura un souvenir, il y aura un avenir !


-Fils ! Tes paroles font trembler mon être, mon âme pleure par
avance les morts à venir. Mais mon enseignement fut hélas insuffisant,
malgré mes leçons, malgré elles … vous n’allez pas pouvoir préserver
vos existences. Je vous demande pardon, transmets mes paroles aux
guerriers, pardon d’avoir que trop peu donné !


-Seigneur …


-L’Ordre va périr, mon peuple aussi …


-Est-ce vraiment la fin ? Est-ce la mort de la terre … pour le règne des êtres ?


-L’Ordre va périr, mon peuple aussi, vous allez tous périr en cette
bataille, les réfugiés, je ne vois pas leur avenir, étrange, l’ombre
recouvre ce monde, j’ai moi-même un combat à mener et j’ai peur. Peur
pour ma vie … peur de me perdre, peur …


Nouveau silence, l’homme écoutait, Llaw semblait être la proie d’un
fatalisme qui pouvait que se comprendre en une telle situation.


-Et pourtant … l’une de mes visions … un futur possible …


-Maître ? Un futur possible ?


-Oui, des descendants, certains peuvent survivre, je ne vais
interférer en leur vie, d’eux même ils feront leurs choix, l’avenir est
entre leurs mains. Il est possible qu’ils viennent un jour me trouver,
qu’ils m’éveillent de nouveau à la joie de vivre en ce monde, l’Ordre
pourrait même ressurgir du néant dans lequel il tombe en cette heure …


-Un futur possible …


-Battons nous !


-Seigneurs ?


-Vas fils, je serais à tes côtés, quand tu partiras de ce monde je
serais avec toi, jusqu’à la fin, je serais avec toi, battons nous pour
l’Ordre, jusqu’à la fin …


L’homme sortit de la salle et disparut tout simplement …


PSM se sentit de nouveau soulevé en l’air et après une perte de
connaissance qu’il ne pu jamais s’expliquer, il s’éveilla en son lit.
Imagination, rêve, réalité, il ne serait dire, en se levant ce jour-ci,
il avait décidé de retrouver ce temple …


Chapitre quatrième : la découverte.


Une longue exploration, une distance incroyable à parcourir,
successions de paysages, de milieux, contrées lointaines et inconnues,
dangereuses comme accueillantes. Puis, une vaste plaine, cette terre
semblait en repos, elle s’éveilla peu à peu au fur et à mesure de
l’avancée de PSM. Il la vit alors. La ville tombait en ruine, une
grande partie, sans aucun doute avait disparu. Quelques bâtiments
s’écroulaient, avec de grands trous béants comme des yeux fixes, au
regard vide et sans espoir. Mais une partie encore était présente, et
cette partie donnait une âme à la ville qui s’était dressée là jadis.


Un instant seulement, PSM se tint devant un bâtiment qui était
d’une beauté défiant presque la description, semblable à un poème,
mélange de grâce et de rythme, le temple se dressait encore en ce lieu,
malgré les coups qui lui furent portés lors de la chute de la cité. PSM
n’hésita pas, suivant son intuition il entra en son sein puis, se
dirigea malgré l’obscurité oppressante dans les profondeurs infernales
de ce monde.


Après des heures perdues dans les sous-sols, PSM trouva la pièce de
son songe, il percevait le bruit de l’eau. Il avait trouver la vaste
salle, il lui fallait maintenant partir à la recherche de la chambre,
là où reposait la divinité. Dans les couloirs, nombreuses étaient les
traces de destructions, mais, plus notre homme s’enfonçait et moins
elles étaient visible, un moment, il parvint dans une zone vierge de
toute calamité, ce lieu avait été préservé, il su en lui-même qu’il
atteignait enfin son but, bientôt, la chambre se révéla. Il y entra, y
trouva la statue toujours présente, il l’admira un temps puis, se mit à
genoux par respect.


-Me voici, je suis venu à vous.


-Je sais qui tu es fils, merci à toi.


La lumière se fit comme par magie et pourtant, on ne voyait aucune
torche, aucun feu. Partout l’on pouvait contempler ce symbole, cette
spirale à trois branche, PSM toujours à genoux, considérait la statue
comme un être et la regarda droit dans les yeux.


-Seigneur pourquoi ?


-Je vais t’éclairer fils, écoutes moi et surtout, gardes en mémoires l’histoire que je vais te conter.


PSM acquiesça d’un simple signe de tête.


-Je suis Llaw, une divinité créatrice des premiers temps. Dès le
début de ce monde, je fus attiré par lui, ne pouvant me détourner de
cette terre, je fis de ce lieu ma demeure. Tout autour de moi, se forma
un peuple d’origines variées, une minorité d’êtres certes, mais un
peuple quand même. J’étais leur dieu et leur père, leur protecteur et
enseignant, ils me vouaient un culte et nous vivions en parfaite
harmonie. J’étais à vrai dire, détenteur d’un pouvoir que nul ne peut
imaginer, peut on seulement imaginer la puissance qui, bien avant nous,
commença à créer ? Non bien sur, et pourtant, elle demeurait en cet
univers, elle me choisit, j’étais son gardien, et moi, ne pouvant la
contrôler, je choisis de la diviser en trois pouvoirs, parmi mon
peuple, je pris trois Gardiens, trois élus, à charge héréditaire, ils
étaient ceux qui, protégeaient avec moi cette force qui dépasse même ma
propre imagination.


Là, Llaw expliqua le rôle de chaque Gardien, le nom du pouvoir offert, le rôle de chacun.


-Mais quand vint l’Ennemi … tu as vu en rêve, souviens toi, la
guerre, la mort, la fuite et la défaite, un peuple quasiment exterminé,
fuyant et dispersé ! Tout fut alors perdu, les enseignements furent
oubliés, la cité aussi, moi de même d’ailleurs. Pour les survivants, la
ville était perdue à jamais, la preuve, nul ne t’a jamais parlé de
Triskell.


-Triste histoire en vérité …


-Oui PSM, triste histoire, mais tu vois, le récit jamais ne
s’achève, et toujours l’histoire s’écrit. Tu es fils, descendant du
Gardien du Ral’tor, tu es l’un des élus, vas, suis le chemin qui
s’ouvre à toi, il te mènera aux deux autres Gardiens, ensemble, vous
allez refonder l’Ordre de Triskell, l’œuvre de votre vie !


-Qui sont les ceux que je me dois de trouver ?


- Esox Lucius, celui-ci descend de la lignée directe du Gardien de
Rou’mah et enfin Belegar lui descend du Gardien d’Ogar. Oui, tu les
connais, ils sont tes amis, non, aucun hasard ici, les élus depuis
toujours sont liés, toujours ils le seront. En ce moment, ils rêvent,
vas, tu pourras toi-même leur dire que leurs visions sont plus que
simple songe.


-J’hérite d’une bien lourde tâche seigneur, comment la mener à bien ?


-Prêches fils, il suffit de porter à tous ma parole, mes
enseignants, des prédicateurs, voilà ce que serez dans un premiers
temps.


-Autre chose seigneur ?


-Oui, jadis, il n’y avait pas que l’Ennemi, des traîtres … des
traîtres en nos rangs, il faut les retrouver, venger mon peuple, c’est
ma seule demande, mon seul ordre plutôt. Je sais que tu es dévoué à
cette cause, je le sens en toi, viens mander conseil dans le doute, je
serais toujours à tes côtés, jusqu’à la fin !


-Que renaisse l’Ordre de Triskell !


-Que renaisse l’Ordre, que mon peuple puisse de nouveau vivre libre !


PSM s’en alla alors, pour trouver ses amis de toujours, pour
refonder un Ordre, vieux comme le monde, âgé de plusieurs milliers
d’années. Ensemble, lui, PSM, Belegar et Esox Lucius allaient œuvrer
dans seul but : refonder l’Ordre de Triskell.

BUTS ET OBJECTIFS

~ Trouver les 3 Pouvoirs volés du Grand Llaw, Dieu de l'Ordre.

~ Protéger le Temple ainsi que la Cité du Triskell.

~ Protéger le Grand Llaw.

~ Exploiter au maximum les puits à ressources.

~ Rechercher sur tout le continent des indices pouvant nous aider dans notre quête.

~ Développer un commerce efficace avec d'autres Alliances.

~ Redorer le blason de l'Ordre comme il fut jadis.


------

----

--


LOIS A RESPECTER

Politique Interne:


~ Chaque membre a le droit de parole à l'intérieur de l'Ordre.
Chaque avis est important, cependant, certains ont un pouvoir plus
grand que les autres. Les postes sont expliqués plus clairement dans la
partie suivante.

~ Les membres se doivent de respecter les ordres et les demandes
des Supérieurs. Si malgré tout ces premiers ne suivent pas les bonnes
directives et mettent l'Alliance en péril, le Conseil se devra de
prendre les mesures nécessaires.

~ Les membres doivent tenir au courant les 3 Chefs de leur
investigations sur le continent afin que ces derniers vérifient bien
qu'ils font leur possible pour retrouver les Pouvoirs.

~ L'Ordre du Triskell est totalement contre le principe de
trahison, si un espion est trouvé parmi nos rangs, il sera chassé et
harcelé jusque la destruction totale de son Empire.


---



Politique Externe:


~ Du fait de l'indépendance du Grand Llaw, les membres de l'Ordre
n'acceptent pas souvent de signer des Pactes avec d'autres Alliances,
cela ne faisant que gêner les recherches et amenant aussi des
problèmes. Si malgré tout une Alliance souhaite signer un Pacte avec
l'Ordre, ce dernier peut être séduit de la demande et y trouver un
intérêt. Nous accepterons alors cette demande.

~ Si un Empire non-Triskellique est soupçonné de posséder dans son
royaume un des Pouvoirs du Grand Llaw, les membres de l'Ordre se
donnent le droit de prendre les mesures nécessaires pour le retrouver.

~ Il se donnent aussi le droit de raider n'importe quel Empire
qualifié de harceleur ou de charognage (notamment lors des guerres).

~ Grands fervents de Dame Herpé, les Triskelliques se réservent
aussi le droit de raider n'importe quel Empire ne faisant pas l'éloge
de cette Dame dans ses missives ou lors d'interventions au Sénat.

~ Ils se réservent aussi le droit de raider n'importe Empire
soupçonnés de posséder derrière ses remparts l'un des Pouvoirs du Grand
Llaw.


------

----

--


ORGANISATION

Les 3 Gardiens:


Avant la Grande Guerre, Llaw avait nommé trois Gardiens, devant
garder à chacun un des Pouvoirs du Grand Dieu. Les Gardiens se doivent
d'avoir la totale confiance du Grand Llaw et de tout mettre en œuvre
pour protéger le Temple et retrouver les pouvoirs volés au Dieu. Les
voici:


~ Le Gardien du Pouvoir Diplomatique est le Seigneur que
l'on peut qualifier de Haut Responsable de l'Alliance, possédant
légèrement plus de pouvoir que les autres Gardiens. Il est en charge
des relations inter Guildes et s'occupe de toute la politique
extérieure de l'Ordre, en étant le plus souvent possible à l'Ambassade
Générale d'Etermorkia et de régler les conflits. Il doit aussi
continuer sa quête du Pouvoir Diplomatique.

~ Le Gardien du Pouvoir de la Guerre, chargé de tout le
côté militaire de l'Alliance. Il gère les unités et s'occupe de la
bonne tenue de troupes. Il est aussi le descendant du Grand Guerrier
qui mourra au combat avec tant d'Honneur lors de la Grande Guerre. Ses
recherches se basent bien sûr surtout sur la recherche du Pouvoir de la
Guerre.

~ Le Gardien du Pouvoir de la Connaissance est quand à lui
le grand érudit de l'Alliance. Il possède tout le Savoir du Grand Dieu
et est souvent mis à contribution lors de divers problèmes. Son avis se
doit d'être impartial et pour le bien-être de l'Ordre. Il doit aussi
tout mettre en oeuvre pour retrouver le Pouvoir de la Connaissance.


Gardien de la Diplomatie --- PSM de Rak'lur

Gardien de la Guerre --- Esox Lucius de KISSING

Gardien de la Connaissance --- Fiores de Geyychir



Les Seconds


Comme leurs noms l'indiquent, ils sont les assistants de chaque
Grand Gardien et se doivent de les suivre dans chaque quête qu'ils
entreprennent. Il sont d'une Grande fidélité aux Gardiens qui leurs
accordent toute leur confiance.


Second du Gardien de la Diplomatie --- Karshan de Zhar Caïn

Second du Gardien de la Guerre --- Haoma Désala de Vutlan

Second du Gardien de la Connaissance --- Nithael de l'Empire du même nom



Les Membres Triskelliques


Membres de l'Ordre ayant passés la période d'essai et ayant fait
leurs preuves. Les Responsables peuvent enfin les qualifier de vrais
membres du Triskell et ces derniers peuvent enfin montrer avec fierté
leurs postes. Les Membres Triskelliques participent aussi activement
aux recherches.


------

----

--


ANNEXE A LA CHARTE

Recrutement

Si vous aussi souhaitez aider l'Ordre dans ses recherches, rendez vous au bureau de recrutement
et déposez candidature en remplissant le questionnaire. Attention, la
Langue Herpé est OBLIGATOIRE pour pouvoir entrer dans l'Ordre, si vous
possédez des difficultés avec celle-ci, demandez l'aide de PSM.



Charte et Histoire par PSM et Roland


Note sur les Parjures :


Grand ennemis de Llaw, les Parjures ont été nommé ainsi par les
membres de l’Ordre. Ce sont en fait les derniers Envahisseurs de la
Grande Guerre pas encore éliminés. Êtres sans foi ni loi que les
Triskelliques se sont jurés de retrouver. Contrairement aux apparences,
ils sont en grand nombre, s’étant reformés en petits groupes dans
toutes les contrées d’Orkandia. Ils peuvent être partout, c’est pour
cela que les membres de l’Ordre se sont jurés de les retrouver,
s’accordant donc le droit de raider qui leur importe afin de
débarrasser tous les fiefs de ces horribles créatures.